Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) s’impose aujourd’hui comme un indicateur incontournable dans le secteur immobilier. Que vous soyez propriétaire, bailleur ou acheteur, ce diagnostic énergétique permet de mesurer la consommation énergétique d’un logement, en identifiant les pistes d’amélioration. Découvrons ensemble les points essentiels à connaître sur ce document devenu indispensable dans la lutte contre les passoires thermiques.

 

Le DPE : en quoi consiste-t-il ?

Le DPE permet d’évaluer la consommation d’énergie d’un logement ainsi que ses émissions de gaz à effet de serre. Il repose sur une double notation : une étiquette « énergie » allant de A (logement très économe) à G (logement énergivore), et une étiquette « climat » pour mesurer l’impact environnemental.

Ce diagnostic est obligatoire lors de la mise en vente ou en location d’un bien. Il doit être communiqué dès les premières visites et intégré au Dossier de Diagnostic Technique (DDT). Sa validité est de 10 ans, sauf si des travaux de rénovation énergétique ont été réalisés entre-temps.

 

Les obligations légales liées au DPE

Loin d’être une simple formalité, le DPE est aujourd’hui un document réglementaire à forte valeur juridique. Depuis 2021, il est opposable : un acheteur ou locataire peut se retourner contre le propriétaire en cas d’erreur manifeste dans le diagnostic.

La loi Climat et Résilience va encore plus loin en interdisant progressivement la location des biens les plus énergivores :

  • Depuis janvier 2023, les logements classés G+ (consommation supérieure à 450 kWh/m²/an) ne peuvent plus être loués.
  • En 2025, ce sera au tour de tous les logements classés G.
  • En 2028, les biens notés F seront également interdits à la location.
  • En 2034, cette règle s’appliquera aux logements de classe E.

Les propriétaires concernés devront donc engager des travaux d’amélioration énergétique s’ils souhaitent continuer à louer leur bien.

 

Qui peut réaliser un DPE ?

Ce diagnostic doit être effectué par un professionnel certifié, inscrit sur le registre national des diagnostiqueurs immobiliers. Ce dernier utilise la méthode 3CL (Calcul des Consommations Conventionnelles du Logement), en prenant en compte plusieurs paramètres :

  • Le niveau d’isolation du bâtiment,
  • Le système de chauffage et de production d’eau chaude,
  • Les matériaux de construction et la ventilation,
  • L’orientation du logement et sa surface habitable.

Cette approche permet de garantir une évaluation fiable, indispensable pour engager ensuite des travaux ciblés.

 

Quel budget prévoir pour un DPE ?

Le coût d’un DPE varie en fonction de la complexité du logement et de sa superficie. En moyenne :

  • Comptez entre 100 € et 250 € pour une maison,
  • Entre 90 € et 180 € pour un appartement.

Ce diagnostic peut aussi être intégré à un pack regroupant plusieurs contrôles (plomb, électricité, amiante, etc.) dans le cadre d’une vente. Certaines collectivités locales ou intercommunalités proposent également des DPE gratuits ou à tarif réduit dans le cadre de dispositifs d’aide à la rénovation.

 

Le DPE, un levier pour valoriser son bien immobilier

En plus d’être une obligation légale, le DPE devient un outil stratégique pour augmenter la valeur de votre bien et le rendre plus attractif sur le marché. Il vous donne une vision claire des performances actuelles de votre logement et des pistes d’amélioration pour atteindre une meilleure classe énergétique.

Si votre DPE révèle un besoin de rénovation, vous pouvez bénéficier de conseils et d’un accompagnement sur mesure en passant par un courtier en travaux. Ce professionnel vous met en relation avec des artisans qualifiés, vous aide à estimer le budget nécessaire et vous accompagne dans le montage des dossiers d’aide (MaPrimeRénov’, CEE, Éco-PTZ…).

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